斯基罗斯岛白大理石
Download as PDFAu second millénaire avant JC le marbre blanc de Paros était déjà sculpté et poli par les habitants de l’Egée pour la réalisation des idoles des Cyclades. La civilisation mycénienne connaissait la scie à marbre, sous forme d’une lame de cuivre avec des grains d’émeri inscrustés.
C’est à l’époque classique (Vème siècle) que les grands marbres blancs furent le plus exploités pour l’architecture et la sculpture.
Les Romains conquirent la Grèce en -146 et remirent en exploitation les carrières de marbres blancs. Ils exploitèrent intensivement toutes les ressources de leur empire à la recherche de roches ornementales en particulier des marbres de couleur, des brèches et des porphyres pour l’embellissement de Rome, dont la brèche de Skyros. Son importation s’intensifie à Rome dès le premier siècle avant J.C. ainsi que le confirment les nombreux témoignages archéologiques de l’ère augustéenne. Le marbre de Skyros est également mentionné dans les écrits de Strabon et dans l’Edit des prix de Dioclétien.
Après l’indépendance de 1836, la Grecian marble entreprit de remettre en service les carrières exploitées sous les romains, en particulièr la Brèche verte de Thessalie, le Rouge antique de Dimaristika et le marbre de Skyros.
Le marbre de Skyros est un calcaire très cristallin à aspect de Brèche, avec des veines de mica noir (biotite) et d’une façon générale qui présente un alignement des minéraux.
Son aspect décoratif, qui peut aller du blanc au rosé en passant par le jaune, fait que le marbre de Skyros est très apprécié et recherché. Il demeure un bel exemple de son utiisation en incrustation dans la superbe chapelle Gregoriana de Santa Maria Maggiore.
- Photo 1 : échantillon de marbre de Skyros.
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J. Dubarry de Lassale, Identification des marbres, Turino, 2000.
Sous la direction de G. Borghini, Marmi Antichi, Rome, 1998.